Désarmement et réinsertion des ex-terroristes: Les stratégies pleuvent

Avec la nomination du coordonnateur national, il reste à voir la structure se déployer sur le terrain du désarmement et du retour de ces personnes dans la société.

Les choses se mettent progressivement en place pour le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (CNDDR). Après sa volonté réaffirmée pour un retour à la paix dans les régions concernées dans le discours inaugural de son septennat le 6 novembre 2018, le président de la République, Paul Biya a crée le 30 novembre dernier le CNDDR dont les missions ont été clairement définies par la même occasion : offrir un cadre d'accueil et de réinsertion sociale aux repentis de la secte terroriste Boko Haram et aux membres des groupes armés des régions du NordOuest et du Sud-Ouest désireux de répondre à l'offre de paix formulée par le chef de l’Etat en déposant volontairement les armes, il a été procédé avant-hier à la nomination de Francis Faï Yengo comme coordonnateur national de cette structure. Les membres du Conseil de direction, que coiffe le Premier ministre, chef du gouvernement, étant pour leur part déjà connus. Même s’il reste à désigner l’adjoint au coordonnateur national du Comité et les trois chefs de centres régionaux basés respectivement à Bamenda, Buea et Mora, il est clair aujourd’hui que les priorités de cette structure, qui rentre en droite ligne des attentes exprimées par le président de la République ne font plus de mystère.

En effet, si la région de l’ExtrêmeNord, où est localisé le centre de Mora connaît un calme relatif suite à la guerre menée à la secte terroriste Boko Haram, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le retour à la paix reste attendu. Des bandes armées continuent en effet de sévir dans ces deux régions, au grand dam de...

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