Industrialisation en Afrique: les recettes d’Amos Tonye

L’économiste vient de publier un ouvrage sur des modèles économiques qui pourraient favoriser le développement du continent malgré les difficultés.

« Afrique-Occident : Le new deal industriel ». C’est ainsi que s’intitule le nouvel ouvrage de Amos René Martin Tonye. Un essai sur le financement extérieur et son impact dans le déroulement et la réalisation des projets d’infrastructures publiques des Etats africains. Amos René Martin Tonye, président du programme de croissance et de développement économique au Cameroun diagnostique cette situation comme étant la résultante des modèles économiques implémentés en Afrique, qui ne sont pas en adéquation avec les réalités budgétaires et naturelles des pays africains.

Il propose donc un changement de paradigme. Pour arriver à développer les Etats africains dont le Cameroun, il faudrait saisir la problématique des enjeux géostratégiques de l’industrialisation. L’ouvrage d’Amos René Martin Tonye propose donc une alternative pour améliorer les facteurs de production afin de préparer une véritable industrialisation de l'Afrique et créer des emplois sur le sol africain. La délocalisation indirecte est le « New Deal » selon l’auteur. Ce concept, il le définit comme « une série d’accords industriels soutenus par la production d’une analyse comparée. Ceci dans le but de convaincre scientifiquement les grands industriels occidentaux, de délocaliser certaines de leurs usines basées en Asie ou de procéder à l’éclatement des chaînes de production d’une partie de leurs usines, de l’Asie vers les pays africains», peut-on comprendre. Avec ce modèle, on pourra permettre la création d’emplois, créer de la valeur ajoutée, équilibrer la balance commerciale, améliorer les facteurs de production, favoriser le développement notamment du Camer...

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