Dérives médiatiques : ça ne s’arrête pas

Plusieurs journalistes ont été suspendus de l’exercice de leur métier pour manquement à l’éthique et la déontologie

13 suspensions temporaires de journalistes de Vision 4, Canal 2, Ouest-Littoral et Le Quotidien de l’économie pour diffusion de Fake news et de messages incitant à la haine. La sanction leur a été infligée par le Conseil national de la Communication (CNC) le 21 décembre dernier. Des cas saillants de régulation examinés par le CNC attestent que la presse camerounaise a parfois joué un jeu dangereux au cours de l’année 2018. Il lui est reproché le manque de professionnalisme, la diffusion de « propos injurieux » et « non fondés ». « La presse, au-delà de la ligne éditoriale, doit rester constante dans les faits même si chacun est libre de hiérarchiser les faits », explique Xavier Messe, journaliste. Pour ce professionnel rompu à la tâche, la presse a toujours pris position tant sur les faits divers que sur la politique et d’autres domaines de l’information. « La seule chose qu’on demande aux confrères c’est de rester professionnels en travaillant sur les faits », ajoute-t-il.

Des fautes professionnelles que l’on a aussi recensées avant, pendant et après l’élection présidentielle de 2018. «  En parcourant les titres à la « Une » ou des articles de certains journaux privés y compris le contenu de débats télévisés, les personnes avisées savaient que la plupart des journaux avaient un penchant pour certains candidats à l’élection présidentielle 2018 », confie François Marie P., opérateu...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie