Enseignement secondaire : le travail manuel a la cote

Dans la plupart des établissements de Yaoundé, les responsables s’organisent pour redorer le blason de cette discipline.

L’entrée du lycée général Leclerc a fière allure. Pelouse bien entretenue, fleurs et plantes ornementales apportent une touche particulière au décor. Dans la cour, des pancartes rappellent la conduite à tenir. « Gardons notre établissement propre », « jetez les ordures dans les bacs », peut-on lire entre autres. Un travail qui s’étend jusqu’à l’arrière de l’établissement avec un autre jardin dans lequel sont tracés des sillons de tomates et d’autres pousses de plantes. C’est, en fait, la matérialisation des travaux manuels réalisés par les élèves dudit établissement. C’est que dans cette institution scolaire, les responsables ont décidé depuis quelques années de mettre en application les textes du ministre des Enseignements secondaires encadrant cette matière. 
Ainsi, dès le début de l’année, un programme de suivi du travail manuel a été élaboré. Chaque classe, de la sixième en terminale, est tenue par un responsable. En sixième, précisément, cette matière est théorique pendant les deux premiers trimestres. « Nous leur expliquons dès la base l’importance du travail manuel dans leur environnement », explique Yvette Bengondo, censeur attaché du travail manuel au lycée général Leclerc. Pour les autres classes, c’est soit du jardinage, soit de la peinture, l’entretien et l’embellissement de l’établissement entre autres, ajoute-t-elle. Selon le proviseur, Elisabeth Ntonga, c’est une matière très importante, « bien qu’elle soit de coefficient un, elle compte désormais aux examens officiels, c’est pourquoi nous ne la négligeons pas ». Comme dans ce lycée, des établissements publics et privés accordent au travail manuel une place de choix
Au collège Marie Albert, la propreté et l’ordre sont aussi de mise. Ici, d...

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