Ecole des travaux publics: la mutation

A la suite d’un récent décret présidentiel, cette institution a désormais un caractère universitaire.

Une nouvelle ère s’est ouverte au campus de l’Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP) au quartier Elig-Effa à Yaoundé le 26 octobre dernier. Cette institution créée par un décret présidentiel de 1970 sous l’appellation d’Ecole nationale de technologie (ENAT) et qui a adopté son nom actuel depuis 1982, suite à un autre décret du président de la République, vient ainsi de connaître une profonde mutation. La première observation qu’il convient de faire, comme le souligne son directeur, le Pr. George Elambo Nkeng, c’est que cette école devient une institution de formation supérieure, dotée désormais de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, comme indiqué à l’alinéa 2 de l’article 2 du décret présidentiel du 26 octobre dernier, alors qu’il ne s’agissait jusque-là que d’un établissement public de formation professionnelle technique placé sous la tutelle du ministère des Travaux publics. Ainsi donc, l’Ecole des Travaux publics, comme elle est communément appelée peut désormais former des ingénieurs de tous les niveaux. Notamment dans les cycles Licence, Master et Doctorat/PHD (LMD).
Au niveau des innovations dans la formation des jeunes Camerounais, l’Ecole des Travaux publics offre désormais la possibilité d’études dans les domaines de l’architecture et l’ingénierie environnementale. Des branches qui viennent s’ajouter à d’autres qui existaient déjà avant à l’instar du génie civil, du génie rural, de l’urbanisme, de la topographie et du cadastre. Par ailleurs, l’Ecole effectue des expertises, des études et apporte, le cas échéant, un appui technique aux administrations et organismes publics et parapublics ou privés qui le sollicitent. Sur les nouvelles filières de formation, et...

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