Gabon: retour à la normale

Les institutions de la République retrouvent leur fonctionnement régulier après deux mois et demi de balbutiement

Après quelque temps de flottement, suite au malaise qui a éloigné le président gabonais, Ali Bongo Ondimba du pays pendant deux mois et demi, et un putsch manqué, les institutions gabonaises ont repris leur cours normal. A commencer par l’Assemblée nationale, neuf mois après sa dissolution par une décision de la Cour constitutionnelle ayant constaté la caducité des députés en fonction. La treizième législature s’est ouverte vendredi dernier avec l’élection d’un nouveau bureau de la chambre basse, dirigé par Faustin Boukoubi, ancien ministre et ancien secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG).

La principale innovation étant l’augmentation du nombre de députés (120 à 143) conformément aux accords du dialogue politique d’Angondjè conclus en 2017. Cette entrée en scène de la nouvelle Assemblée nationale issue des élections législatives des 6 et 27 octobre largement remportées par le PDG et ses alliés a servi d’élément déclencheur à d’autres évènements dans le pays. Notamment la nomination de Jules Nkoghe Bekale, jusquelà ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, comme Premier ministre, chef du gouvernement pour diriger cette équipe de 38 membres qui a prêté serment mardi au Palais du bord de mer de Libreville devant le président Ali Bongo Ondimba, les membres de la Cour constitutionnelle et du Parlement.

Dans la foulée, Emmanuel Issoze Ngondet, le Premier ministre, chef du gouvernement sortant, a été nomm&eacu...

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