Insécurité dans l’Adamaoua: 130 gendarmes en mission

Sur hautes instructions du chef de l’Etat, 130 éléments du Groupement polyvalent d’intervention ont été déployés dans cette région pour renforcer la sécurité. Le détachement de Yaoundé est parti hier.

Une mission claire et des attentes précises exprimées par le haut commandement. Hier matin au Secrétariat d’Etat à la Défense, avant le départ de ce contingent pour l’Adamaoua, le lieutenant-colonel Kola, commandant du Groupement polyvalent d’intervention de la Gendarmerie nationale (GPIGN), est allé droit au but. « En réponse aux enlèvements et prises d’otages visant les populations de l’Adamaoua, le chef de l’Etat, chef des Forces armées a ordonné que des mesures fortes soient prises pour les rassurer et les sécuriser.

C’est à ce titre que ce détachement a été mobilisé pour renforcer la région de l’Adamaoua ». Et pour assurer le plein succès de cette opération de haute importance pour le président de la République, Paul Biya, des consignes strictes ont été données à ces valeureux pandores. « Le problème étant une question sécuritaire et la menace se trouvant au sein des populations, le seul moyen d’accomplir cette mission est d’être en symbiose et en synergie avec cette population. Pour cela, vous devez vous défaire d’un certain nombre de comportements déviants. Notamment le racket, les violences inutiles, des actions isolées qui ne sont pas ordonnées par votre hiérarchie.

Vous êtes ainsi tenus de suivre les instructions de vos chefs hiérarchiques », a martelé le lieutenant-colonel Kola. Le détachement de 30 hommes qui est parti du Secrétariat d’Etat à la Défense hier va rejoindre 50 éléments du GPIGN venus de l’ExtrêmeNord et 50 autres présents dans l’Adamaoua. Le GPIGN est une force spécialisée dans la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité urbaine et rurale. Ce détachement entre également dans le cadre de la stratégie de renforcement du dispositif territorial de la Gendarmerie nationale.

Avant cette descente dans la région de l’Adamaoua, les éléments de ce corps d’élite sont intervenus aux côtés du Bataillon d’intervention rapide (BIR) pour tordre le cou aux adeptes de la secte Boko Haram. Ils agissent également dans les régions du SudOuest et du Nord-Ouest. Ce sont donc des hommes pétris d’expérience qui ont été déployés dans l’Adamaoua pour en finir avec les prises d’otages et enlèvements dans cette partie du pays. Cett...

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