Centrafrique: les pourparlers au point mort.

Pouvoir et groupes armés restent divisés sur la question de l’amnistie et de la formation d’un gouvernement d’union nationale

Plus d’une semaine après leur ouverture à Khartoum au Soudan, les pourparlers de paix centrafricains entre le gouvernement et les 14 groupes armés sont au point mort. Ouvertes le 24 janvier dernier, ces discussions entre les deux camps achoppent sur deux principaux points. Il s’agit des revendications des groupes armés portant sur l’amnistie et la formation d’un gouvernement d’union nationale, auxquelles les autorités de Bangui refusent d’accéder.

En effet, les groupes armés dont nombre de dirigeants sont sous le coup des sanctions onusiennes ou cités dans divers rapports pour violation des droits de l’Homme réclament la dissolution pure et simple de l’actuelle équipe gouvernementale et la mise en place d’une nouvelle dont le Premier ministre serait issu de leurs rangs.

Les anti-balaka, branche armée fidèle à Patrice Ngaïssona, récemment transféré à la Cour pénale internationale (CPI), dénoncent le fait que les points fondamentaux de leurs revendications n’aient pas été pris en compte dans le draft de l’accord de paix. De son côté, le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), le plus important mouvement armé et dissident de l’ex-Séléka, dirigé par Noureddine Adam, soutient qu’en l’état actuel des choses, l’accord ne saurait être adopté. Organ...

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