Transformation du manioc: vers un bâton standard

Une sélection rigoureuse des tubercules et un procédé de préparation répondant aux normes de cuisson inhérentes à ce type d’aliment lui garantissent une saveur meilleure

«Le bâton de manioc est l’un des meilleurs compléments au monde ». Le déclarer peut paraître prétentieux mais, la forte consommation locale ainsi que l’importante demande à l’extérieur du pays confirment que cet aliment, encore appelé « bobolo » au Cameroun, est particulièrement prisé en matière de restauration. En fonction de sa taille et de sa présentation, les appellations diffèrent selon les régions : « miondos », « bobolos ».

Une transversalité qui lui a ouvert les portes de l’Occident où il trône dans certains marchés, où on retrouve les produits tropicaux. Les producteurs le considèrent comme de l’or blanc car en plus de le consommer, ils le commercialisent pour subvenir à leurs besoins. Seulement, confectionner le bâton de manioc est tout un art. Romuald Ndzomo, président de l’Association Afrique et nouvelles indépendances (Ani) internationale, qui a récemment organisé une foire pour promouvoir les bonnes pratiques de production de cet aliment auprès des femmes rurales en sait quelque chose.

C’est la localité de Sa’a, dans le département de la Lékié, région du Centre, qui a constitué le premier pas de cette opération « bon » bâton de manioc. « Notre projet accompagne les coopératives et GIC de la Lekié, regroupés au sein du Réseau de producteurs et de transformateurs du bâton de manioc, pour qu’ils cultivent et transforment le manioc sans difficulté en divers dérivés, explique-t-il.

Cependant, à cause du manque d’&eacu...

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