Migration clandestine: non au risque de partir

Ce fléau est l’un des sujets en débat au Musée national à travers le Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora.

«Je suis parti du Cameroun il y a un an pour le Maroc de façon clandestine. Les conditions dans lesquelles j’ai voyagé étaient terribles. j’ai traversé le désert parfois en car et en pickup, avec la crainte de ne jamais arriver. Mais à l’annonce du décès de mon papa, j’ai décidé de rentrer. Surtout qu’au Maroc, étant sans-papiers, c’était compliqué d’avoir un bon travail », confesse Boris Noukam Nkouamen, ex-émigré.

Rencontré hier au stand du Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora (Pari-Jedi), ce trentenaire soutenu par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), expose son savoir-faire. Du papier sous toutes ses formes est présenté aux visiteurs à qui il raconte sa mésaventure. Boris Noukam Nkouamen, est ainsi réinséré, et travaille désormais dans l’imprimerie, activité amorcée par son père.

C’est en gros le rôle du Pari-Jedi présent au Musée national à l’occasion de la Fête de la jeunesse. Il est question pour cet instrument du Minjec, de mobiliser les jeunes Camerounais de la diaspora pour la construction de l’oeuvre nationale. Il a également pour mission d’impliquer les jeunes qui sont de retour au pays à la mise en oeuvre des projets professionnels.

« Le Minjec à travers le Pari-jedi, accompagne ces jeunes dans la recherche d’emplois, l’éla...

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