Mutilations génitales féminines: tolérance zéro

Dans une déclaration hier à Yaoundé, Marie Thérèse Abena Ondoa a rappelé que le Cameroun est un Etat de droit où nul ne doit disposer du corps de l’autre.

Pas de place pour les négociations avec les auteurs de mutilations génitales féminines. Le Cameroun est un Etat de droit et nul n’a l’autorisation de disposer illégalement du corps de l’autre. Rappel ferme de Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) hier à Yaoundé, à l’occasion de la 12e édition de la campagne mondiale « Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines ». Ces opérations réalisées sur l’appareil génital féminin sans justification, ni prescription médicale sont lourdes de conséquences pour les victimes.

A côté d’une douleur atroce, la femme peut souffrir d’une hémorragie pouvant entraîner la mort. Sans oublier les expositions aux infections, entre autres. Le Minproff a rappelé en outre que « le gouvernement de la République du Cameroun condamne ce phénomène avec la dernière énergie. Il lance un appel solennel pour une lutte sans merci contre ce mal que rien ne justifie. » Selon les dernières estimations, les mutilations génitales touchent 1,4% de femmes au Cameroun. 20% d’entre elles sont dans les zones rurales.

A ceux qui l’ignoraient encore, le Minproff fait savoir que les mutilations constituent une infraction réprimée par l’article 277 du Code pén...

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