CERAC: l’espoir des populations vulnérable

Sous l’impulsion de la première dame, Chantal Biya, amis expatriés et nationaux mènent une coalition de lutte contre la pauvreté et les souffrances.

De source introduite, Mme Chantal Biya a juste une année au Palais de l’Unité, après son union avec le président de la République, lorsqu’elle se met à songer à capitaliser la somme de ses relations. C’est qu’en un an, les sollicitations sont nombreuses, tant de la part d’amies de longue date que d’inconnues pauvres et vulnérables. Elle paie des scolarités, finance formations et autres stages, installe même professionnellement quand cela est possible. Des contacts qu’elle noue, elle décide de rendre bénéficiaires la femme rurale et toutes les familles nécessiteuses du Cameroun. Se refusant de faire chemin seule dans une œuvre qui s’annonce haletante mais passionnante, l’épouse du chef de l’Etat pense à une association.

« Elle fonde le Cercle des Amis du Cameroun (Cerac). C’est le fer de lance et le démarrage de son immense œuvre caritative », explique Beatrix Verhoeven, auteur de « Chantal Biya, la passion de l’humanitaire » paru aux éditions Karthala en 2008. Portée sur les fonts baptismaux en décembre 1995, association s’engage dans les projets sociaux relatifs à la santé, l’éducation, la lutte contre la maladie, au soutien accordé aux femmes rurales, à l’assistance aux catégories sociales vulnérables et défavorisées, ainsi qu’à l’accès à l’eau potable. L’institution est automatiquement ouverte aux dames de la haute société : épouses des diplomates accrédités au Cameroun, femmes membres du gouvernement, épouses des membres du gouvernement, directrices générales de sociétés publiques et parapubliques, parlementaires, juristes, médecins, opératrices économiques.

Seulement, il ne suffit pas d’être riche ou bien classée dans l’échelle sociale pour être membre du Cerac. Il faut en plus avoir du cœur, un esprit de partage et de don de soi. Car, au sein de cette institution, il n’est pas question de demeurer dans des bureaux feutrés, œuvrant sous la climatisation ou parcourant les galas de bienfaisance. Non ! Au Cerac, le travail s’effectue d’abord sur le terrain, aussi reculé soit-il, amenant les membres au contact des laissés-pourcompte. Ainsi, c’est une véritable ruche qui se trouve derrière les sorties du Cerac marquées par des remises de dons et une assistance multiforme aux plus démunis. L’œuvre d’un membre au sein de l’instance commence par des contributions financières individuelles.

Ce sont ces dernières qui permettent la réalisation d’un certain nombre de projets mis en œuvre par l’association, avant de songer à tendre la main vers des donateurs et partenaires extérieurs. De plus, les membres sont actifs au sein des différentes commissions constituant le Cerac. Elles donnent de leur temps et de leur personne pour mener à bien différents projets : réhabilitation d’écoles et d’hôpitaux, formations, causeries éducatives dans les lycées et collèges, remises des dons… Les dames sont parfois obligées de faire plusieurs allées et venues entre Yaoundé, les principales villes régionales et les coins reculés, pour mener à bien les projets. Et...

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