Accélération de la croissance en Afrique: la contribution des politiques publiques

Elles jaillissaient de partout. Des idées dont l’application contribuerait à développer de manière concrète les pays africains. Chacun a parlé de son expérience, de ce qui marcherait le mieux dans tel ou tel autre contexte. De l’exigence de bonne gouvernance à la nécessité d’un leadership transformateur, les axes de développement de l’Afrique sont connus des Africains. Tout ceci a fait dire à Louis Paul Motaze, ministre des Finances, qu’en réalité, les responsables africains savent ce qu’il y a à faire pour accélérer le développement du continent.

Le problème ici reste l’application. Au cours de la dernière journée de travaux de la troisième réunion annuelle du comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l’intégration, des exposés et autres débats sont venus compléter ce qui avait déjà été engagé en début de semaine. Ces échanges qui rentraient en droite ligne de la thématique de la rencontre « politiques publiques pour la transformation africaine » avaient donc pour but de voir comment réorienter les politiques publiques pour une véritable transformation productive du continent.

Transformation productive entendue comme la diversification des produits et des activités à forte valeur ajoutée, le développement technologique, la création des emplois dans les secteurs productifs... Le développement industriel mais aussi une meilleure action du secteur privé sont également des voies qui permettront aux pays africains d’améliorer leur santé économique.

L’appli...