Pagne du 8 mars: après la fête…

Une fois la célébration passée, les commerçants peinent à écouler les invendus de ce tissu.

La fièvre du 8 mars est définitivement tombée. Fini les virées diurnes et nocturnes des femmes drapées dans les kabas. Le pagne tant convoité avant la fête devient, dès le lendemain, une tenue des jours ordinaires à Douala. Au marché des femmes de Deido, dans le 1er arrondissement, les kabas non vendus sont toujours visibles et cherchent acquéreurs.

Dans la boutique de Bouba, une vingtaine de pièces sont ainsi accrochées à l’entrée. « Les femmes continuent de demander les kabas. J’ai déjà vendu quatre pièces depuis ce matin avec une réduction de 1000 F par rapport au prix initial », confie-t-il à CT. « Souvent j’en vends jusqu’au mois de décembre, mais je me demande si ce sera le cas cette année », ajoute notre source.

A ses yeux, ce pagne reste valable et surtout accessible à celles et ceux qui, pour une raison ou une autre, n’ont pas pu se l’offrir à temps. Cependant, une bonne partie des femmes s’intéressent de moins en moins au pagne. « Cette année, beaucoup de femmes se sont contentées d’assister aux tables rondes organisées pour la circonstance. Elles n’ont pas acheté le pagne, estimant que la dépense n’est pas pertinente. C’est pour ça que je m’inquiète un peu pour les invendus », indique Bouba.

Quelques mètres plus loin, Monique, commerçante est en négociation avec une cliente intéressée par un kaba d’une valeur de 4 500 F. « Même après le 8 mars le kaba est toujours cher », s’indigne la cliente qui repart auss...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie