Centrafrique: l’accord de Khartoum prend corps

Plusieurs leaders des mouvements armés ont été nommés à d’importants postes de responsabilité au sein de la haute administration.

Depuis samedi dernier, la République centrafricaine vit au rythme d’une valse de promotions au sein de la haute administration. Les groupes armés qui boudaient jusque-là le récent gouvernement éphémère de Firmin Ngredaba sont revenus à de meilleurs sentiments au lendemain de la rencontre l’initiative de l’Union africaine (UA). du 18 au 20 mars derniers à Addis-Abeba en Ethiopie. Au moins douze ministres issus de leurs rangs font partie du gouvernement inclusif fort de 39 membres nommé vendredi dernier.

Il s’agit du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (Fprc) de Noureddine Adam qui s’en tire avec trois portefeuilles, de l’Union pour la paix en Centrafrique (Upc) d’Ali Darassa et du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (Mpc) de Mahamat AlKhatim qui ont eu chacun deux postes ministériels. Le ministère du Désarmement, de la Démobilisation, de la Réintégration et du Rapatrie ment est dirigé par Maxime Mokom du mouvement anti-Balaka.

Dans la poursuite de la mise en œuvre de l’accord de Khartoum, plusieurs autres membres des groupes armés ont été nommés à des postes de responsabilité à la primature et dans certains ministères. Il s’agit de Clarisse Sayo du Front démocratique du peuple centrafricain (Fdpc) d’Abdoulaye Miskine et d’Hassan Bouba de l’Upc, promus ministres conseillers.

Alors que Bi Sidi Souleyman devient conseiller militaire chargé des unités spéciales mixtes de sécurité pour la zone Nord-Ouest, Alkhatim Mahamat, lea...

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