Prévention de l’extrémisme violent: réflexion à Yaoundé

Réunis depuis hier, des experts du Cameroun, du Tchad et de RCA réfléchissent sur les mesures appropriées pour combattre le phénomène.

L’extrémisme violent, ce n’est pas l’affaire des autres. Il vaut mieux le prévenir. C’est la position qu’adoptent le Centre africain d’études internationales diplomatiques, économiques et stratégiques (Ceides) et l’ambassade de Suisse au Cameroun, initiateurs de l’atelier régional de trois jours ouvert hier à Yaoundé.

Une rencontre réunissant des experts venus du Tchad, de République centrafricaine (RCA) et du Cameroun. Des membres du corps diplomatique et des représentations d’organisations de la société civile ont également pris part aux travaux.

Plusieurs facteurs poussent à l’extrémisme violent. Les conditions économiques défavorables dans des villages où les jeunes sont sans formation et sans perspective d’emploi ; les frustrations ressenties par certaines personnes déçues de la résolution de certains litiges et qui voient en la charia une espèce de justice alternative ; l’adhésion à la propagande des groupes extrémistes ; la fermeture des frontières vers d’autres pays pour faciliter les échanges et donc, les activités économiques.

Ce sont quelques-unes des hypothèses formulées à Maroua en juillet 2018 lors du dernier atelier organisé par le Ceides. La rencontre de Yaoundé permet aux participants de réfléchir ensemble sur les stratégies idoines pour prévenir ce phénomène. Directeur du Centre des hautes études de défense et sécurité au Sénégal, le général Paul Ndiaye opte pour des réponses multidimensionnelles.

Etant donné que les forces de défense et de sécurité sont un maillon essentiel du processus, il propose de recréer le pont entre les...

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