Autisme: une journée pour briser le silence

La maladie se caractérisant notamment par un trouble cognitif demeure peu connue.

La petite Miriam, quatre ans, est atteinte d’autisme. Ses journées se suivent et se ressemblent pratiquement. Assise dans un petit coin de la maison, elle est indifférente à la présence de l’équipe de CT qui lui fait des amabilités. Elle semble être dans sa bulle.

Elle triture sa poupée en plastique qu’elle défait et refait. « C’est ainsi depuis le matin et ça le sera toute la journée. Tout dépend du premier objet qui lui tombe entre les mains à son lever », confie son père, Georges Alain.

En voulant en savoir davantage sur son quotidien, le père explique que la petite « Miriam a des heures de sommeil normales, qu’elle est capricieuse et ne communique pas assez, sinon difficilement. Elle a un regard perdu et ne capte pas les émotions des autres. »

De quoi comprendre son attitude à notre arrivée. Quant à son alimentation, « elle mange et boit à l’infini. Elle n’a pas de contrôle. Pour exprimer son mécontentement ou sa désapprobation, elle crie. A certains moments, elle se cogne la tête comme si elle avait un souci. »

Pour le moment, Miriam fréquente une école ordinaire. Même si sa morphologie ne présente aucune anomalie, elle a cependant besoin d’une prise en charge particulière puisqu’elle est différente de tous les autres enfants. « Or au Cameroun, les pouvoirs publics n’ont pas encore mis sur pied des structures spécialisées pour enfants autistes.

Seul le Centre Orchidée Home (COH) établi à Douala, qui travaille désormais en partenariat avec la Fondation Chantal Biya, est sur ce chantier», affirme le Dr Aymard Lange Ewanè Ndedi, pédiatre. Reconnu d’utilité publique en 2017 par déc...

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