Terrorisme et droits de l’Homme: des magistrats à l’école

Une trentaine de participants prend part à un atelier de formation depuis hier à Yaoundé.

Depuis quelques années, le Cameroun fait face aux assauts du terrorisme à travers la secte Boko Haram dans la partie septentrionale et des bandes armées sécessionnistes dans les régions du Sud-Ouest et le Nord-Ouest. Sans oublier les menaces sécuritaires venant d’un pays voisin à l’Est. Face à cette situation qui remet en cause l’exercice des droits de l’Homme et des libertés publiques, les magistrats civils et militaires prennent part à un atelier de formation sur le thème : « L’accès à la justice et la lutte contre le terrorisme » depuis hier à Yaoundé.

Et c’est la salle des Actes de l’Ecole na tionale d’administration et de magistrature (Enam) qui sert de cadre à cet événement. « La justice est un maillon essentiel dans la lutte contre le terrorisme. A côté de l’aspect sécuritaire, il a été reproché aux pays qui font face à la menace terroriste souvent privilégier la réponse sécuritaire au détriment de l’aspect des droits de l’Homme », a expliqué Philippe Nsoa, chef de la section judiciaire à la division de la magistrature et des greffes de l’Enam.

D’où l’idée de renforcer les capacités de tous les acteurs de la chaîne de justice pénale en matière de respect de droits humains. Il s’agit de rappeler le cadre juridique auquel le Cameroun a souscrit et qu’il faut rendre concrètement opérationnel sur le terrain. Au cours de la cérémonie d’ouverture présidée par Fonkwe Joseph Fongang, secretaire général, représe...

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