Transport inter-urbain: Haro sur les points de chargement clandestins

Le ministre Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe donne trois mois aux acteurs pour se conformer.

Trois mois pour être en règle ou cesser toute activité de transport. C’est le délai que donne le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe aux opérateurs des transports routiers urbains et péri-urbains, à travers un communiqué de presse signé lundi dernier. Cette instruction s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pratique des transports routiers clandestins menée par le ministère depuis plusieurs années.

En synergie avec les organismes socioprofessionnels (les syndicats des transports routiers), le ministre des Transports et les autres administrations impliquées dans la lutte contre cette pratique (le SED, DGSN, le MINAT, le MINTSS, MINCOM…) ont identifié les différents sites de chargement clandestins dans les villes de Yaoundé et Douala. « Publier la liste de ces points de chargement, c’est une façon pour le ministre des Transports de leur faire comprendre qu’il sait où ils fonctionnent. Il est en train de les appeler à se régulariser. Le ministre a lancé une campagne de sensibilisation de trois mois qui pourrait  être suivie des mesures répressives », explique Divine Mbamome Nkendong, directeur des Transports routiers.

Conformément aux textes qui encadrent ce métier, notamment la loi de 2001 qui définit la profession des transporteurs routiers ainsi que les auxiliaires, ou encore le décret de 2016 qui modifie et complète certaines dispositions décrète du 2004, organisant les conditions d’accès à la profession, il a été constaté que « ces compagnies n’ont pas de gare routière, ni d’agence de voyages. Elles ne font pas de visite technique, les conducteurs n’ont pas de permis de ...

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