Liberté de la presse: le Mincom salue les avancées

Au cours d’un échange hier soir avec des journalistes à Yaoundé, René Emmanuel Sadi a montré, chiffres à l’appui, que la liberté de la presse est une réalité au Cameroun. Ce qu’il faut en retenir.

Répondant à la question sur l’état des lieux de la liberté de la presse au Cameroun, au lendemain de la célébration le 3 mai de la journée mondiale de la liberté de la presse, le ministre de la Communication (Mincom) a, d’entrée de jeu, tenu à rendre hommage à celui qu’il considère comme l’artisan principal du nouveau paysage médiatique. Il s’agit du président Paul Biya « à qui nous devons l’existence d’un espace médiatique qu’on peut considérer comme démocratique ». Car d’après René Emmanuel Sadi, avant les années 90, en période monolithique, le Cameroun n’avait qu’une chaîne de télévision et une station de radio publiques. Les Camerounais, a-t-il poursuivi, n’avaient pas la possibilité comme c’est le cas aujourd’hui de s’exprimer. Il a fallu « cette audace du chef de l’Etat pour conduire son pays vers les libertés », a-t-il expliqué, avant de présenter le résultat éloquent du tableau actuel.

Un paysage diversifié 

Selon René Emmanuel Sadi, le paysage médiatique compte à ce jour plus de 600 organes de presse enregistrés et paraissant selon des périodicités diverses, près de 200 stations de radiodiffusion sonore (radios commerciales, confessionnelles et communautaires) ; une trentaine de radiodiffusion télévisuelle ; 154 opérateurs de télédistribution, et un nombre considérable de médias cybernétiques. Le grand bond en avant réalisé, selon l’orateur, n’est pas seulement quantitatif. Il est aussi qualitatif, avec des prestations de bonne facture et des articles de fond bien rédigés. Bref, il a battu en brèche les allégations contenues dans un reportage récemment diffusé par une chaine de télévision étrangère. 

Aucun journaliste emprisonné au Cameroun 

Le Mincom a également souligné pendant l’échange avec la presse qu’il n’y a pas de journaliste emprisonné au Cameroun du fait de l’exercice de son métier, contrairement à qui a été dit dans le reportage incriminé, qualifié de « tissus de contre-vérités ». Il n’y a pas de journaliste incarcéré ou en résidence surveillée au Cameroun, a martelé René Emmanuel Sadi, qui estime que toutes ces manœuvres procèdent d’une volonté de nuire au Cameroun. S’il y en a un qui est emprisonné, c’est certainement pour des délits de droit commun, at-il conclu sur cette question.

Pas de journaux privés à la solde du gouvernement

S’agissant d’un prétendu financement par le gouvernement de certains organes de presse à sa solde, le Mincom n’est pas passé par quatre chemins pour faire savoir que c’est complètement faux. A côté de la presse de service publ...

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