Une campagne pour limiter les accidents

« La circoncision est l’une des plus vieilles chirurgies au monde. En général, elle est faite pour des raisons culturelles, religieuses, voire médicales et parfois d’identification. En tant qu’acte chirurgical, elle doit être pratiquée dans les règles de l’art. Or, cet acte est souvent posé par des individus n’ayant pas les compétences requises. D’où les multiples accidents que nous enregistrons et que nous devons réparer. Les plus fréquents sont : la mutilation du pénis et les complications liées au rétrécissement de l’orifice externe. Tout ceci pose un problème esthétique au début de la vie sexuelle. Bien que rares, des décès surviennent aussi », explique le Dr Junior Mekeme, urologue.

C’est donc dire que la campagne de circoncision qu’organise depuis mardi dernier l’Hôpital central de Yaoundé (Hcy), en faveur des enfants de 2 à 10 ans a un double objectif : limiter les accidents qui découlent des mauvaises circoncisions et sensibiliser le grand public sur les différents risques y relatifs. C’est justement la peur du risque d’accidents qui justifie la présence du petit Michael au service d’urologie hier matin. Âgé de quatre ans, la mine visiblement inquiète il est couché sur les jambes de sa mère qui l’accompagne. « J’ai choisi cette campagne parce qu’elle est moins chère et surtout, parce qu’elle est pratiquée par des spécialistes », explique-t-elle. Michael n&rs...