Kotto Pilote: elle attendait la résurrection de deux proches

Images de cauchemar. D’une part, une dépouille décomposée : un crâne portant des cheveux, le reste du squelette gisant sous des tissus souillés. La dentition apparaît aussi, et en rajoute au macabre de ce qui reste de l’enveloppe charnelle de Dorothée Ngo Bondje, décédée il y a trois ans, alors qu’elle en comptait environ 50.

D’autre part, sur un lit sur lequel sont disposés des quartiers d’oignon, s’étale le corps nu de Marguerite Ngo Tom, septuagénaire. Elle est la mère de la première, et a rendu l’âme il y a quelques jours – son corps présentait d’ailleurs des débuts de renflements et autres bouffissures. Les deux corps étaient gardés au quartier Kotto, dans le 5e arrondissement, lieudit « Pilote », au domicile de Dorothée Ngo Bondje – qui, de son vivant, tenait un restaurant à Akwa – par sa soeur cadette, Delphine Ngo Bondje.

Laquelle en attendait les résurrections, s’appuyant sur sa foi en Jésus. « Vous ne pouvez pas comprendre », a-t-elle déclaré ce samedi 1er juin aux éléments de la police arrivés sur les lieux, ajoutant que ce n’est pas une histoire d’église, mais une histoire de foi. De fait, c’est le fils de dame Dorothée Ngo Bondje, et donc neveu de la croyante et petit-fils de Marguerite Ngo Tom, rentré de Belgique en mars de l’année dernière, qui va finir par alerter les forces de mainti...

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