Les familles des Lionnes mobilisées

C’est le mot d’ordre pour cette CAN dans les familles des joueuses sélectionnées.

« On est en finale, on est en finale, on est on est, on est, en finale ». Cette ritournelle, ils comptent la chanter le 3 décembre prochain.  Les proches de Gaëlle Enganamouit ont la tête à la CAN…Non à la fête. Pour eux, cela en sera une. Au quartier Elig-Edzoa rails, pas moyen de se tromper sur sa destination. Le branding est là : le produit au centre, la sélection nationale de football féminine. Une banderole passe le message…familial. Des arbres fruits badigeonnés de peinture vive, une cour bien apprêtée…Alvine Bossolon, l’une des sœurs de la n°17 des Lionnes, fait rapidement le tour. « Nous avons sarclé les alentours, fait des courses. Depuis deux semaines, nous nous préparons ». Bernadette Enganamouit, la mère, assise dans son fauteuil, attend le match de mercredi soir. La famille est habituée à l’accompagner sur les différentes pelouses arpentées dans le monde. « Gaëlle doit d’abord inscrire un doublé en Champion’s League avec Rosengard avant de venir ici. Quand nous irons la chercher à l’aéroport jeudi (aujourd’hui, ndlr), ce sera le show », ajoute Bernadette Enganamouit. Les riverains attendent la petite « Nico », petit nom collé à la joueuse en référence à Nicolas Anelka, joueur auquel on l’identifie. Les moindres gestes vers le domicile sont scrutés. La famille d’Enganamouit vit dans un quartier populeux. 
Au quartier Omnisports, fidèle supporter de sa chérie footballeuse, Guy Roger Ngnoung (fiancé à Michelle Akaba Edoa), est prêt pour la CAN. Agapes, portes ouvertes, ce sera la « totale ». Ses voisins sont informés. C’est le stade, puis la fiesta à la maison. Personne n’envisage un scénario autre.  Emana, c’est la base des familles de Raïssa Feudjio et Marie Aurelle Awona. Si la première est partie du Cameroun pour des raisons professionnelles en rejoignant un club à l’hexagone, la seconde, elle, a quitté le pays à l’âge de 6 ans. Mais, ses « frères » seront là pour elle. Leurs amis, les amis de leurs amis, promet-on de ce côté à Tradex Emana. Non loin, à la Pharmacie, base de la famille Tchuanyo, parent de Raïssa Feudjio, on a certes accusé du retard dans la mobilisation mais les réunions de famille vont s’enchainer. Le quartier Oyom-Abang ne sera pas en reste. « J’ai connu le père de Manie (Christine Patience, ndlr). C’est ma fille. C’est la fille de ce quartier. Nous sommes derrière elle », lance en passant,  Claude Ntyame qui tente de regagner le domicile des proches de Madeleine Michèle Ngono Mani.
La ville de Foumban n’est pas en reste. La pression monte. La famille a hâte de voir les choses commencer. Adama Njoya, mère de Nchout Ajara, avant-centre, dit avoir déjà tout apprêté. D’ailleurs, son arrivée dans la ville de Yaoundé est prévue demain, vendredi. Proche de Bernadette Enganamouit, elle retrouvera cette sœur, pour encourager leurs « enfants ». Mais, &a...

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