Repentis de la lutte contre Boko Haram : le processus de réinsertion en marche

Le coordonnateur national du CNDDR et des responsables du système des Nations-Unies viennent d’effectuer une visite de travail à Maroua.

«Nous sommes venus écouter et voir. Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement camerounais. Nous n’allons pas nous arrêter sur les vaines paroles car il faut que dans les prochains jours l’on voit véritablement notre contribution ». Propos de Boubakar Saïbou, le représentant de l’Organisation internationale des migrations (OIM) au Cameroun. C’était jeudi à Maroua lors de la séance de travail qui mettait un terme à deux jours de visite de travail du coordonnateur national du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (CNDDR), Faï Yengo Francis.

Une visite de travail à laquelle ont pris part de nombreux responsables du système des Nations-Unis. Jean-Luc Stalon, le représentant résident du PNUD, a lui aussi réagi dans le même sens : « ce que nous voulons faire ici à l’Extrême-Nord est très important et il faut aller très rapidement », a-t-il déclaré. La veille, c’est-à-dire le 3 juillet 2019, le coordonnateur national du CNDDR et les responsables du système des Nations-unies sont allés dans le Mayo-Sava où sont retenus les ex-combattants de Boko Haram qui ont laissé les armes pour participer à la construction de leur pays. Leur nombre a légèrement augmenté; en décembre dernier quand Faï Yengo Francis effectuait sa première descente sur le terrain, ils étaient 105, et à ce jour, ils sont déjà 117. Le...

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