Union africaine: c'est parti pour la zone de libre échange

Les chefs d’Etat et de gouvernement africains ont entériné dimanche, 7 juillet 2019 à Niamey au Niger l’entrée en vigueur effective de ce vaste marché commun.

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) a été portée hier sur les fonts baptismaux à l’occasion d’un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) organisé au Palais des Congrès de Niamey au Niger. Pour le moment, l’Erythrée est le seul pays sur les 55 que compte le continent à n’avoir pas encore signé l’accord. Alors qu’en termes de ratification, le tableau affichait 27 Etats dimanche 7 juillet 2019. Le Nigeria, poids lourd économique du continent, a, par la main de son président, Muhammadu Buhari, signé le texte sur place à Niamey. Tout comme son homologue béninois, Patrice Talon et d’autres dirigeants africains.

Un grand jour salué par les dirigeants africains qui voient en l’avènement de ce vaste marché continental commun une rampe de lancement pour le développement de l’Afrique. « Nous sommes en train de mettre en place une des plus grandes zones de libre échange dans le monde », s’est réjoui Abdel Fatah al-Sissi, président d’Egypte et président en exercice de l’Union africaine. « Il faut lever les obstacles qui nous empêchent d’aller plus loin », a-t-il poursuivi. « C’est le plus grand événement historique pour le continent africain depuis la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) en 1963 », a indiqué Mahamadou Issoufou. Pour le président nigérien, « ça sera la plus vaste zone de libreéchange continentale du monde avec un marché d’1,2 milliard d’habitants, aujourd’hui, qui sera un marché de 1,7 milliard, en 2030, et en 2050, nous prévoyons un marché de 2,5 milliards de consommateurs avec des classes moyennes extrêmeme...

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