Identification erronée des abonnés, ventes des puces à la criée : des opérateurs sanctionnés

Pour différents motifs, des amendes comprises entre 1 et de 1,5 milliard de F ont été infligées aux compagnies de téléphonie mobile.

Les cartes Sim se vendent toujours comme des petits pains à Yaoundé. Dans les carrefours et aux abords de grandes surfaces, ils sont nombreux les vendeurs ambulants qui proposent ces puces téléphoniques aux passants. Moyennant un peu plus de 100 F, les abonnés peuvent acquérir une puce et se faire identifier. Avec un prix plus fort, soit 1000 F, ils peuvent obtenir une puce pré-activée. Une pratique que décrie l’Agence de régulation des télécommunications (ART). Selon Bekono Mengang, directeur technique à l’ART, c’est un moyen pour les arnaqueurs et autres cybercriminels de nuire aux usagers, de même qu’au traitement de réquisitions judiciaires.
Plus grave encore, l’ART a constaté que ce mode de vente des puces conduit à une identification parfois non fiable du fait de l’usurpation d’identité et à la détention par un seul abonné de plus de trois puces contrairement à ce que stipule la loi de 2010 complétée par celle de 2015 régissant les communications électroniques au Cameroun.
Une transgression de la loi suffisamment alarmante pour amener le gendarme des télécommunications à sortir son sifflet. Après des missions de contrôle d’identification des abonnés et des équipements terminaux, l’ART a sommé MTN, Orange et Nexttel de payer respectivement 1 milliard de F, 1,5 milliard de F et 1 milliard de F. 
A MTN, l’agence reproche la commercialisation de cartes Sim préactivées et la commercialisation de puces dans la rue. Orange a été pénalisée du fait des mêmes pratiques commerciales ...

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