Jardins publics : un entretien à deux vitesses

Des jardins publics, il en existe beaucoup à Douala. Certains très connus et courus, parce que jouissant d’une situation géographique propice à leur fréquentation. D’autres, assez bien entretenus bénéficient d’une constante sollicitation des populations, et quelques-uns, quasiment à l’abandon, ne connaissent presque jamais la présence des visiteurs. Illustrations.
Place du gouvernement, en face de la poste au quartier administratif, Bonanjo. Un jardin public fait le bonheur des usagers qui vont et viennent dans les différents services administratifs. Ici et là, les bancs publics sont occupés à longueur de journée. Sur le gazon assez bien tenu, certains prennent la pose en amoureux ou en groupes d’amis. Des arbustes complètent le décor et en ajoutent à la quiétude ambiante. Des boutiques et autres étalages proposent boissons, biscuits, objets artisanaux de décoration etc.
« Chaque fois que je passe par Bonanjo pour mes démarches administratives, je fais une escale ici pour me relaxer. C’est un espace assez plaisant et reposant. L’entretien des lieux est constant et si on y ajoute un peu plus d’arbustes et même d’arbres, ce serait encore meilleur », affirme un habitué. Non loin de la mairie de Douala I et de la place des fêtes de la Besseke, un autre jardin public fait le bonheur des populations. Le gazon est toujours taillé de près. Des fleurs et arbustes poussent, lui donnant une note champêtre et des bancs en bois accueillent les visiteurs. Les usagers là aussi, sont satisfaits de la tenue du site .Mais ces deux exemples sont loin d’être à l’image de nombreux jardins dans les autres quartiers de la ville.
A Bonabéri, à la fin de l’ancienne route, en contrebas de l’échangeur, un jardin public est carrément à l’abandon. Les fleurs plantées ici et là ont de la peine &a...