Approvisionnement en eau : du renfort pour Yaoundé

Le projet d’alimentation de la capitale et ses enivrons dont le taux d’avancement est à 48,4% suit son cours.

67 km. C’est la distance à parcourir pour avoir une idée de ce qui se prépare pour les habitants de Yaoundé et ses environs en termes d’alimentation en eau potable. De Yaoundé à Nachtigal où est basée la station de captage de l’eau brute du fleuve Sanaga, le déploiement est déjà visible. Dans les faits, le Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs (Paepys) à partir du fleuve Sanaga lancé en 2017 ambitionne d’alimenter les populations des zones ciblées. Pour l’heure, l’offre en eau potable à Yaoundé est de 185 000 mètres cubes (m3)/jour alors même que la demande est de 300 000 m3. Le Paepys ambitionne donc de remédier à ce déficit en injectant autant que la demande dans le réseau de distribution sinon plus. On parle de 400 000 m3. « Il s’agit là, de par la taille des équipements qui seront mis en place, de l’un des plus grands projets actuellement en cours d’exécution dans le monde en matière d’alimentation en eau potable. C’est dire que ce n’est pas une petite activité», précise Dieudonné Omballa, directeur du Paepys. 
Le premier arrêt de la découverte de ce projet est sur la route qui mène au Mont Febe à Yaoundé. Il s’agit du site des travaux de fonçage et du puits de fonçage de la première conduite pour le Paepys. L’ampleur du matériel est impressionnante. Tout comme les neuf sites de stockage où sont logés des tuyaux de différents diamètres, les joints, les raccords. Comme ici à Akak 3 où plus de 5400 joints sont gardés à bonne température dans un entrepôt bien sécurisé. A Nkometou, ce mardi 23 juillet est jour de réunion du chantier. Les différents responsables sont donc pris et sur le terrain, le travail se poursuit. « Ici on a quatre ouvrages principaux. Il y a la salle de pompes, la bâche de reprise, la salle électrique, la salle de traitement. L’avancement global est estimé à 50%. En fait, on prend l’eau à Batchenga et on envoie sur Yaoundé. Entre Batchenga et Yaoundé, on a un dénivelé d’environ 400 m. Ce qui fait 40 barres. Ce n’est pas évident de trouver des machines qui vont pousser de l’eau sur ces dénivelés, et du coup on fait des bâches des stations de reprises. L’énergie qui est déployée à Batchenga et envoyée est re...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie