Rareté des devises : les patrons africains inquiets

L’Union des patronats d’Afrique centrale s’est penchée sur la question lors d’une assemblée générale extraordinaire mardi à Douala.

Evaluer l’évolution de la situation des devises et de l’état d’exécution des transferts dans les pays d’Afrique centrale après les nouvelles mesures d’assouplissement de la nouvelle réglementation de change de la Beac. C’était l’objectif de l’Assemblée générale extraordinaire de l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace), tenue mardi, 30 juillet 2019, au siège du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) à Douala. Le point principal au centre des débats était donc la rareté des devises, qui met en péril les activités et le fonctionnement des entreprises. Avec un impact rappelé par Célestin Tawamba, président du Gicam et président de l’Unipace : des délais d’exécution des transferts beaucoup plus longs, qui sont passés de deux à trois jours à deux semaines minimum, voire plusieurs mois ; des coûts supplémentaires pour les entreprises en termes de taux de commission des transferts et d’achat de devises, ainsi que de divers frais bancaires ; des procédures plus longues et plus complexes ; un rallongement considérable des délais de paiement. Tout cela qui génère des effets néfastes, notamment le ralentissement des activités des entreprises et leur perte de crédibilité auprès des fournisseurs étrangers. 
Au terme des échanges, l’Unipace a rédigé une déclaration finale où l’organisme estime que les mesures annoncées et prises par la Beac vont dans la bonne direction ; elles traduisent la volonté d’un retour rapide à la normale dans l’exécution des transferts. L’organisme souhaite aussi la mise en œuvre effective des mesures annoncées et visant une amélioration de la traçabilité des actions entre la Beac, les banques commerciales et les opérateurs ...

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