Entretien routier: les nouvelles directives du MINTP

Elles ont été données mercredi dernier à Yaoundé, au terme d’une concertation ayant permis de relever que les responsabilités sont partagées dans l’absence de performance des entreprises.

352 contrats d’entretien routier sont actuellement actifs au Cameroun, dont 286 marchés antérieurs à l’exercice 2016. La plupart de ces marchés relève en réalité de la programmation triennale et court depuis 2010. C’est dire qu’ils auraient déjà dû être achevés. Pour 2016, on enregistre un total de 66 marchés pour l’entretien de près de 4 500 km de route. Sauf que, rendu à la mi-novembre, les responsables du ministère des Travaux publics (MINTP) estiment que « malgré la signature tardive des contrats, le démarrage effectif de ces marchés de 2016 reste très timide ». Dès lors, en prélude aux travaux de la programmation 2017 et à l’effet d’évaluer celui de 2016, le MINTP, Emmanuel Nganou Djoumessi a réuni mercredi à Yaoundé, les entreprises cocontractantes sur financement Fonds routier et BIP (Budget d’investissement public), à une concertation de mise au point. Laquelle aura duré plus de cinq heures d’horloge.
D’entrée de jeu, le MINTP a indiqué que sur les 20 669 Km de routes du réseau classé, seulement 50% sont circulables en toute saison. Néanmoins, souligne le ministre, « cet état du réseau varie en fonction des régions et des catégories de routes. Certes, il y a une nette amélioration, comparativement à la même période de 2015, mais il faut absolument inverser l’approche dans la maintenance et l’entretien routiers ». Mais, qu’il s’agisse des routes revêtues ou en terre, la plupart a dépassé le seuil de l’entretien, a reconnu Emmanuel Nganou Djoumessi. « Mais, en attendant la réhabilitation qui se fait progressivement, nous devons faire preuve d’ingéniosité pour mieux faire avec les mo...

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