Marché financier en zone Cemac : la fusion est en marche

La deuxième phase en cours a pour objectif de rendre plus dynamique cet espace en développant la culture boursière locale et en assouplissant les conditions d’accès.

Depuis le 4 juillet dernier, la première phase de l’unification du marché financier régional décidée le 31 octobre 2017 par la conférence des chefs d’Etat de la Cemac est achevée. Désormais, il existe une autorité de régulation unique représentée par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale, une bourse de valeurs mobilières de l’Afrique centrale établie à Douala et un dépositaire central unique en la personne morale de la Beac.

A présent, l’on est tourné vers la deuxième phase de cette fusion. Le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) indique que cette nouvelle étape a déjà commencé avec une mission de la Banque mondiale (BM) pour le cadrage des principaux axes d’assistance relatifs aux mesures de restructuration et de développement des entités unifiés du marché financier de la Cemac. De la sortie d’Abbas Mahamat Toli, relayée dans la lettre de recherche du premier semestre 2019 de cette institution, on note que l’assistance de la BM portera sur trois aspects précis : l’harmonisation du corpus règlementaire, l’optimisation des infrastructures du marché et le renforcement des capacités des ressources humaines des structures fusionnées.

Les objectifs à terme seront la création des conditions pour la redynamisation du marché financier par des mesures ponctuelles des Etats. Ceci « à travers notamment des apports directs de titres à la cote à court terme (programmes de privatisation, mesures de dernier recours contraignant...

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