Rentrée scolaire : les assurances du gouvernement

Aux côtés du Mincom hier, le ministre d’Etat, Minesup le Pr.Jacques Fame Ndongo, le Minedub, le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, et le secrétaire d’Etat auprès du Minesec Boniface Bayaola pour échanger sur la question.

Le sujet est suffisamment important pour mobiliser tous les bras séculiers du gouvernement dans le domaine de l’éducation. Il s’agit de la reprise de l’activité scolaire et universitaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Autour du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Education de base, le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires chargé de l’Enseignement normal, Boniface Bayaola. A la suite du propos liminaire du Mincom, chacun des membres du gouvernement a fait le point de la situation dans son secteur.

Le ministre d’Etat, Minesup, l’a reconnu. La guerre psychologique est débordante dans les deux régions. L’impact considérable. Les exactions nombreuses et déplorables. « Mais l’Etat ne reculera pas ! » Pour s’en convaincre, les établissements universitaires durant les trois années que durent ces instabilités sociopolitiques, ont tourné à plein régime. « Malgré les cas de viols, de rapt, d’intimidation, les étudiants à Buea, Bamenda, Kumba et Bamibili ont régulièrement répondu présents. Nous sommes convaincus qu’à la mi-octobre, les effectifs seront considérables comme ce fut le cas lors de cette année académique qui s’écoule », a souligné le Pr. Fame Ndongo. Pour ce dernier, les étudiants ont compris que l’avenir se trouve dans la formation intellectuelle et professionnelle. Etudiants et enseignants sont donc suffisamment outillés moralement pour affronter la peur et la psychose semées par les sécessionnistes. « Ils font de la résistance et méritent une sanction positive et collective », a reconnu le ministre d’Etat, Minesup.

La situation brossée par le secrétaire d’Etat Boniface Bayaola, relativement au secteur secondaire dans les deux régions, mérite plus d’attention. D’après lui, il y a eu un déplacement massif d’enseignants et d’élèves depuis trois ans. Pour le cas des enseignants par exemple, l’on note que sur les 10 000 que comptait la région du Nord-Ouest, seuls 4 000 sont en poste et 2 000 enseignent effectivement. Dans le Sud-Ouest, on dénombre plus de 6 000 enseignants qui ont déserté, contre 2 000 sur le site. Sur un autre plan, plusieurs victimes ont été enregistrées dans les deux régions. Selon les éclairages de Boniface Bayaola, 287 élèves et 97 enseignants ont été kidnappés et torturés dans le Nord-Ouest, avec cinq assassinats. Dans le Sud-Ouest, l’on a démontr...

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