Activités à Douala : la pluie, ennemie de saison

Les précipitations ont plutôt perturbé le train-train des habitants de la capitale économique.

Douala a beau être réputée pour sa forte pluviométrie, cette année, ses habitants semblent surpris par l’ampleur et la régularité des précipitations. De fait, elles semblent plus abondantes que par le passé. Quelques esprits allègres ont d’ailleurs forgé l’expression « hiver camerounais », pour qualifier cette période de grande saison des pluies, censé s’étendre jusqu’au mois d’octobre. Déjà, cette année, on enregistre à nouveau des records en termes de retards dans les lieux de service. « La particularité des pluies de cette année, c’est qu’elles tombent surtout le matin. Etre ponctuel au travail devient problématique, même quand vous avez votre parapluie », explique Olivier Edou, agent commercial.

Les retards des travailleurs dans les lieux de service entraînent fatalement le ralentissement des activités administratives et économiques. « Nous observons quelquefois un cumul dans le planning de livraison quand nous prenons du retard le matin. Ce qui évidemment influence nos recettes », fait observer notre agent commercial. Les motos-taxis, pourtant réputées pour leur mobilité même en cas de circulation touffue, éprouvent aussi quelques difficultés liées aux fortes précipitations : beaucoup de conducteurs sont obligés de garer leur engin, dont le dispositif antipluie, quand il existe, ne garantit qu’un confort tout relatif aux passagers. En outre, si la majorité des clients sont plutôt à l’abri du fait d...

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