Palais de l'unité : tapis rouge pour trois nouveaux ambassadeurs

Leurs excellences Christophe Guilhou (France), Abdalelah Mohammed A. Alsheaiby (Arabie Saoudite) et Rakesh Malhotra (Inde) ont présenté hier au président de la République, Paul Biya, leurs lettres de créance.

Le Palais de l’Unité a vécu hier trois heures d’intense moment de solennité diplomatique. Le président de la République, Paul Biya recevait les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs désignés de France, Christophe Guilhou, d’Arabie Saoudite, Abdalellah Mohammed A. Alsheaiby et du nouveau Haut-Commissaire désigné de la République de l’Inde, Rakesh Malhotra. Pour ce cérémonial qui n’a pas dérogé au code diplomatique, le Palais de l’Unité a affiché un visage des grands jours : jets d’eau crachés par les jardins du Palais, tapis rouge déroulé jusqu’au pied des ascenseurs.

Le ballet diplomatique est ouvert par l’ambassadeur désigné de la République française en République du Cameroun. Lorsque Christophe Guilhou arrive à 12h30 minutes, accompagné de ses collaborateurs, la Garde présidentielle (GP) a déjà déployé le drapeau de la République et sa garde, la compagnie d’honneur à trois sections et la haie d’honneur étoffée. Les troupes sont commandées par le chef de bataillon Jean- Blaise Bille Minye, commandant du 2e groupement d’intervention de la GP alors que l’hymne national du Cameroun est exécuté par la compagnie musique de la GP. Après cette première articulation qui se déroule côté gauche de la cour du Palais, le chef du Protocole d’Etat, Simon-Pierre Bikele conduit le diplomate au salon des ambassadeurs sis au troisième étage de la tour.

Le rituel de présentation des lettres de créance proprement dit commence à 12 h. Introduit par le chef du Protocole d’Etat, l’ambassadeur désigné décline la formule de présentation d’usage : « Excellence Monsieur le président de la République, j’ai l’honneur de vous remettre, en même temps que les lettres de rappel de mon prédécesseur, celles par lesquelles S.E Emmanuel Macron m’accrédite auprès de vous, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire ». Particulièrement heureux d’accueillir un chef de mission diplomatique d’un grand pays ami, le chef de l’Etat reçoit lesdites lettres, geste accompagné d’une chaleureuse poignée de mains entre les deux personnalités. Puis s’en suit la traditionnelle présentation de leurs collaborateurs. Le chef de l’Etat présente à son hôte, tour à tour, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre, directeur du Cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo,le chef d’état-major particulier du président de la République, le général de brigade aérienne, Emmanuel Amougou et le commandant de la Garde présidentielle, le colonel Raymond Jean- Charles Beko’o Abondo. Cette étape s’achève par une trentaine de minutes de huis clos entre l’ambassadeur et le chef de l’Etat. Le dispositif au sortir du Palais est quelque peu différent. Auréolé de son titre d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, le diplomate français reçoit les honneurs militaires du côté opposé à l’esplanade. Cette fois, la Marseillaise est exécutée par la compagnie musique de la Gp.

Né le 16 novembre 1962 à Lille, Christophe Guilhou a servi pendant trois ans comme ambassadeur de France à Djibouti. Il est diplômé de l’Institut d’ét...

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