Préoccupations des enseignants : des pistes de solutions trouvées

Le communiqué final sanctionnant la première session du comité interministériel parvenu à notre Rédaction.

Sur convocation de son président, Monsieur le ministre de l’Enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques, le Comité interministériel chargé d’examiner et de proposer des solutions aux préoccupations soulevées par les syndicats des enseignants, créé par arrêté du 08 novembre 2016 de Son Excellence monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement, s’est réuni en sa première session ce vendredi 18 novembre 2016 dans la salle 1036 du ministère de l’Enseignement supérieur, de 10 heures à 17 heures.
Y ont pris part,
-    Le ministre des Enseignements secondaires,
-    Le ministre de l’Education de base,
-    Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle,
-    Le ministre des Sports et de l’Education physique, représenté par l’inspecteur des services N°2 ;
-    Le conseiller technique des services du Premier ministre en charge de l’Education et de la recherche ;
-    Un chargé de mission du secrétariat général des services du Premier ministre ;
-    Le coordonnateur et les membres du secrétariat technique ;
-    Les représentants des syndicats des enseignants dont :
•    Le SYNICOMP (Syndicat national des instituteurs contractuels et maîtres des parents) ;
•    Le SYNES (Syndicat national des Enseignants du supérieur) ;
•    Le SECA (Syndicat des Enseignants du Cameroun pour l’Afrique) ;
•    Le COHESODEC (Community Health and  Social Development for Cameroon) ;
•    Le SYPRES (Syndicat des personnels de la recherche et de l’Enseignement supérieur);
•    Le SYNAEEPCAM (Syndicat national et entente des enseignants publics et contractuels du Cameroun) ;
•    Le SNUIPEM (syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs de l’enseignement normal) ;
•    L’ONEC (Organisation nationale des enseignants du Cameroun) ;
•    L’APCESPA (Association des professeurs contractuels des enseignants du secondaire pour le partage) ;
•    La CCSO (Coalition of Civil Society Organisation of Cameroon)
-    Des proches collaborateurs des différents ministres membres du Comité.
L’ordre du jour a porté sur les 05 points ci-après :
-    La vérification du quorum ;
-    Le propos liminaire du président ;
-    L’intervention des syndicats ;
-    Les échanges et discussions ;
-    Les recommandations.
Au terme d’un examen méthodique et approfondi des points inscrits à l’ordre du jour, le Comité a procédé à une recension des préoccupations soulevées par les syndicats des enseignants. 28 points ont ainsi été retenus et donné lieu à un examen minutieux et à des recommandations spécifiques ayant fait l’objet d’un document destiné à la haute appréciation de monsieur le Premiet ministre, chef du gouvernement. Toutefois, les points saillants ci-après méritent d’être portés à l’attention de l’opinion :

I – Admission des étudiants dans les universités de tradition anglo-saxonne
Conformément à l’article 1er alinéa 3 de la Constitution qui prescrit le bilinguisme sur toute l’étendue du territoire, l’unique contrainte d’admission d’un étudiant à un établissement relevant de ces universités est de remplir les conditions d’admission exigées par les textes en vigueur. En outre, dans l’optique de faciliter l’accès aux universités de tradition anglo-saxonne aux étudiants francophones et vice-versa, le Comité recommande aux recteurs et vice-chancelors des universités d’ Etat le renforcement des programmes de capacitation des étudiants dans les deux langues officielles.

II – Représentation des anglophones aux postes d’enseignants et de personnels d’appui
A la lumière des statistiques dignes de foi et disponibles au ministère de l’Enseignement supérieur, les participants ont constaté à l’unanimité que, jouissant de leur pleine autonomie administrative et financière, les universités de Buea et de Bamenda recrutent prioritairement les enseignants et personnels d’appui ressortissants des deux régions anglophones, sans exclure les francophones méritants.

III – Respect du principe d’équilibre régional
Le Comité invite la communauté au strict respect de la Constitution qui prescrit le caractère bilingue de l’Etat et de l’unité nationale qui impose qu’il n’y ait pas d’Ecole normale supérieure (ENS) et d’Ecole normale supérieure d’enseignement technique (ENSET) exclusivement réservées aux ressortissants d’une seule région.
En vue de susciter assez de candidatures anglophones dans certaines filières, notam...

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