Filière riz : les voies de la relance

Les résultats d’une étude dont la finalité est de booster la production ont été présentés récemment à Yaoundé.

A l’évidence, les initiatives et stratégies développées jusqu’ici n’ont pas réussi à inverser la tendance. En effet, les récentes réflexions sur le riz présentent une filière dont le déficit de la balance commerciale en 2017 se situe à près de 184 milliards de F, soit une importation en volume de 628 400 tonnes de riz blanc. Ce déficit a dépassé la barre de 135 milliards de F par an depuis 2010. La production nationale de riz paddy, évaluée à environ 33 tonnes en 2017, est quasi-stagnante depuis 2011. Et ce malgré l’énorme potentiel du pays en termes d’espaces cultivables. Une situation d’autant plus préoccupante qu’au Cameroun, le riz joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire.

C’est dans le but d’adresser la problématique de cette filière, qu’un cadre de concertation multisectoriel élargi au secteur privé, s’est récemment penché sur les problématiques de la modernisation de la filière riz, notamment le faible niveau de production nationale ainsi que les contraintes d’accès aux terres aménagées et aux semences améliorées. Le 30 septembre dernier, il s’est tenu au Minepat, l’atelier de restitution du rapport final de cette étude, sous la présidence du directeur général de l’Economie et de la programmation des investissements publics, Isaac Tamba. S’agissant de l’analyse diagnostic de la filière, l'étude révèle une duplication d'actions et d'initiatives des différents acteurs du développement rizicole et des partenaires. D’où la place prépondérante des paysans et autres producteurs. L’étude propose un modèle économique de développement de la filière. Pour ce qui est du repositionnement des acteurs, l’Etat, à travers les entreprises publiques telles que la

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