Aéroport : le dispositif de sûreté testé

Un exercice de gestion de crise organisé par l’Autorité aéronautique le 25 octobre dernier.

« La réactivité a été au rendez - vous et il y a eu flexibilité dans la collecte de l’information. » Propos du gouverneur de la région du Littoral, tenus ce vendredi 25 octobre dans un des salons de l’aéroport international de Douala. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua s’exprimait au sortir d’un exercice de gestion de crise. Un exercice grandeur nature, dont le scénario prévoyait, entre autres, une prise d’otages par des terroristes, des négociations, l’intervention d’un corps d’élite de nos forces de défense, etc.

L’opération, baptisée « Wouri 3 », a été organisée par la Cameroon Civil Aviation Authority (Ccaa, l’Autorité aéronautique) et visait à évaluer l’efficience et l’actualité du Plan de gestion de crise de l’aéroport international de Douala, validé en août 2014, ainsi que le dispositif de riposte aux actes d’intervention illicite en place à l’aéroport. Tant au niveau des infrastructures que des procédures et des moyens des différents services, administrations et partenaires aéronautiques.

Pour des raisons stratégiques, elle s’est déroulée en interne, loin des caméras et autres appareils photo des médias. On apprendra néanmoins, au moment de la restitution, que le gouverneur du Littoral coordonnait la cellule de crise, et que les téléphones portables ont été d’une importance déterminante dans la résolution de celle-ci.

Parmi les leçons tirées de l’exercice, dont le but est donc de roder le protocole de sûreté dans l’éventualité d’une attaque réelle, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua relèvera : « Nous devons beaucoup travailler pour la formation des négociateurs ». Mais de manière globale, le résultat de « Wouri 3 » est satisfaisant. Chaque maillon a joué son rôle avec plus ou moins de bonheur et ...

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