CAN 2019 : l'électrochoc

Le début du septennat a été marqué par le glissement de date de la compétition que le Cameroun devait abriter cette année.

Le rendez-vous devait marquer un moment fort de la vie du Cameroun. Accueillir une coupe d’Afrique des nations de football est en effet un honneur et un prestige que le pays souhaitait capitaliser après le rendez-vous de 1972 et la CAN féminine de 2016. Mais voilà, le premier mois du Septennat des Grandes opportunités sera marqué par un incident de parcours. A savoir, le report de la compétition à une autre date. En effet, réuni le 30 novembre 2018 au Ghana, le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) avait décidé que le Cameroun ne pouvait pas abriter la CAN 2019 en raison notamment des retards observés sur certains sites censés accueillir la compétition. Une nouvelle qui a choqué plus d’un Camerounais. 
Mais la CAF, à travers son président, précisera par la suite qu’il ne s’agit pas d’un retrait mais plutôt d’un glissement de date puisque quelques jours plus tard, le Cameroun acceptera d’abriter l’édition 2021, conformément au souhait de la CAF, consciente des efforts fournis par le chef de l’Etat et le pays tout entier. Dans son discours de fin d’année, le président Paul Biya s’est prononcé sur la question : « Comme vous le savez, notre pays était engagé à accueillir le grand rendez-vous du football africain en 2019. La Confédération africaine de football, au regard de certaines données, a pensé qu'il fallait procéder à un glissement de date. Nous en avons pris acte ».
Dans la foulée, le chef de l’Etat se montrera rassurant, promettant que « tous les investissements liés à l’organisation de la CAN seront réalisés ». Il f...

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