Les contraintes : des urgences humanitaires qui s’imposent

Plusieurs catastrophes d’origine naturelle ou humaine ont dû être gérées en priorité.

Améliorer sensiblement les conditions de vie des populations camerounaises. Pour Paul Biya, leur président, le challenge est prégnant. Le grand chantier, lancé à la fin du dernier septennat, constitue l’une des priorités de l’actuel. Ce bien-être, objectif ultime du projet de société du chef de l’Etat, revient régulièrement dans ses discours. A titre d’exemple, dans son message à la Nation, le 31 décembre 2018, il l’a cité, avec le rétablissement de la sécurité et la consolidation de la croissance économique, parmi les trois tâches fondamentales auxquelles le Cameroun doit s’atteler pour parvenir à l’émergence. Des progrès notables ont déjà été réalisés en ce sens au cours des dernières décennies, avec le président Paul Biya à l’œuvre. 
Pour cette population dont il attend une participation active au développement du pays, le chef de l’Etat a une vision précise et des voies toutes tracées. Assurer des conditions de vie honorables à l’ensemble des Camerounais revient à :  étendre un système éducatif de qualité à tous les niveaux, en mettant l’accent sur la professionnalisation ; multiplier les centres de santé, compléter notre réseau d’hôpitaux de référence et financer notre régime de sécurité sociale ; résoudre le problème lancinant de l’habitat social ;  améliorer encore plus l’accès à l’eau potable et à l’électricité, y compris dans les zones rurales ; promouvoir le rôle des femmes et des jeunes dans notre société. La lutte contre le chômage est un autre chantier majeur à poursuivre.
Hélas, l’an I du septennat qui tire à sa fin n’aura pas été de tout repos pour l’ « Homme Lion », au regard des difficultés apparus régulièrement et de nature à saper tous ses efforts, ainsi que ses sacrifices. Engagé sur plusieurs front relativement à la lutte contre l’insécurité (Boko Haram à l’Extrême Nord, rebelles centrafricains à l’Est, crise anglophone dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest), le Cameroun souffre de l’amenuisement de ses ressources financières. De plus, les poches de résistance de la corruption qui fait mal aux actions de stimulation de la croissance susceptible d’augmenter le pouvoir d’achat des Camerounais. Autre défi et non des moindres : la succession de différentes catastrophes.  Cette année encore, des inondations ont  causé des dégâts matériels importants dans la région de l’Extrême Nord, arrondissements de Kaikai, Maga, Zina. Sensible à leur détresse, le président de la République a instruit le déblocage de la somme de 150 millions de F pour une aide d’urgence aux populations affectées. De même, l’éboulement de terrain survenu à Bafoussam, région de l’Ouest, dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, provoquant la mort d’environ 50 personnes, a entraîné un soutien du chef de l’Etat d’une valeur de 200 millions francs, aux familles endeuillées, ainsi qu&#...

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