Développement sanitaire: l’apport des ingénieurs

La 19e édition de la semaine du polytechnicien ouverte lundi à Yaoundé planche sur le développement technologique comme levier au service du système sanitaire national.

Pour le commun des mortels, il est difficile de comprendre que l’ingénierie et la santé font bon ménage. Pourtant, pour construire un centre de santé, un hôpital de district ou de référence, il faut des ingénieurs à la base. Seulement face à ces sollicitations de plus en plus croissantes, il se trouve que le nombre d’ingénieurs disponibles ne facilite pas la tâche. De sa création à nos jours,  l’Ecole nationale supérieure polytechnique (ENSPT) a déjà formé plus de 3000 ingénieurs. Une situation qui impose une certaine flexibilité dans plusieurs domaines. C’est pour mettre en exergue l’apport de cette profession que la 19e édition de la Semaine du polytechnicien ouverte par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda est placée sur le thème : « L’ingénieur-polytechnicien, levier du développement technologique au service de la santé nationale ».
« L’ingénieur est celui qui dit ce qui doit se passer. Il a la culture de la créativité », a rappelé le Pr. Charles Awono Onana, directeur de l’ENSPT. En tant que pièce-maîtresse du dé...