Lutte contre la pollution au mercure : le Cameroun résolument engagé

Grâce à un projet achevé vendredi dernier, le pays a pu mener des actions de ratifier la convention de Minamata et de protéger la nature.


Vendredi dernier, le projet a officiellement pris fin dans le cadre d’un atelier. Il s’agissait de tabler notamment sur le projet en question, les résultats et les textes sur l’interdiction de l’utilisation du mercure par le ministère en charge des mines. « Après la ratification en 2018 et après avoir réuni tous les instruments y relatifs, nous avons procédé à leur dépôt. Donc nous serons parmi les 115 pays partie à la convention qui l’ont non seulement signée, mais aussi ratifiée », a déclaré Helle Pierre qui a présidé la cérémonie en présence de l’ambassadeur de la confédération Suisse au Cameroun et du représentant de l’Unitar.
Le 24 décembre 2014, le Cameroun a signé la convention de Minamata sur le mercure à New York et l’a ensuite ratifiée le 18 décembre 2018. Cette convention a été signée dans le but de protéger la nature contre les émissions de mercure issues entre autres de l’incinération et du brûlage à l’air libre des déchets nocifs pour la santé humaine et l’environnement. Durant le processus de ratification, le Cameroun s’est illustré par un certain nombre d’activités. « Nous n’avons pas attendu la convention, car notre pays était déjà engagé dans la lutte contre la pollution qui constitue un danger pour l’environnement et le mercure, très toxique. Donc, des actions étaient déjà menées dans ce sens, même au niveau de ceux qui exploitent l’or de manière artisanale car le mercure sert de catalyseur pour l&...

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