Un mandat offensif

Le sommet extraordinaire des chefs d’Etat du G5 Sahel s’est achevé avant-hier, à Niamey au Niger, sur la nécessité de renforcer les capacités des forces de défense en croisade contre le terrorisme dans la vaste zone sahélienne.

On sait que le G5 Sahel est constitué du Mali, du Burkina-Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie. On sait également le sommet précédemment annoncé à Ouagadougou au Burkina-Faso s’est tenu à Niamey pour manifester le soutien de la sous-région au Niger récemment victime d’une attaque terroriste au cours de laquelle 71 soldats ont été tués. Les observateurs n’ont pas perdu de vue que les attaques jihadistes sont récurrentes dans la vaste zone sahélienne.  A telle enseigne qu’aucun Etat n’en est épargné. La récurrence des attaques terroristes est si surprenante malgré le déploiement des forces internationales et régionales sont déployées au Sahel. Soit environ 30.000 soldats, toutes unités confondues, compris la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) et la Force conjointe du G5 Sahel.  
Il faut cependant reconnaître que la Force conjointe G5 Sahel, lancée en 2015 et réactivée en 2017, peine à monter en puissance. Les donateurs du G5 Sahel n’ont pas tenu leurs promesses. Le Mali, figure de proue de cette force, avait lancé ses activités dans la localité de Sévaré. Il a dû revoir sa stratégie face à la capacité de nuisance des terroristes. Les rebelles et les terroristes donnent du fil à retordre aux forces loyalistes d’autant que quatre ans après la signature des accords d’Alger, la localité de Kidal, située au Nord du Mali, demeure occupée par les rebelles. Qu’il s’agisse de certaines localités du Nord du Mali ou de certaines portions des autres ter...

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