Mali : les leçons du dialogue national inclusif

Les délégués ont décidé dimanche à Bamako de la tenue en 2020 des élections législatives, d’un référendum constitutionnel et du redéploiement de l’administration sur tout le territoire.

En tirant le rideau dimanche sur les travaux du dialogue national inclusif, au terme d’une semaine de débats, le président malien a laissé entendre qu’il restait disposé à dialoguer avec tous ceux des Maliens qui le souhaiteraient. Allusion faite à une partie de l’opposition ayant boycotté la grand-messe de Bamako. « Ma porte reste ouverte et ma main reste tendue, sachant les limites des odyssées solitaires mais, a contrario, tous les bénéfices d’une démarche solidaire », a déclaré Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). En présence de l’ancien président, Amadou Toumani Touré (ATT), revenu au pays quelques jours plutôt après plus de sept années d’exil forcé, le chef de l’Etat malien a tenu à préciser que cette rencontre constituait un tournant décisif pour l’avenir du pays. « Ces assises ne sont donc pas le machin d’un homme en quête de destin. Elles étaient et sont une exigence des temps. Elles émanent certes du constat fait par la majorité que l’introspection et l’évaluation était devenues nécessaires face à l’évolution du pays », a-t-il indiqué. 
A la fin des travaux, quelques résolutions visant à réconcilier les Maliens et à œuvrer en faveur de l’unité du pays ont été prises. Les délégués ont convenu de l’organisation avant le 2 mai 2020 d’élections législatives compte tenu de l’expiration du mandat des actuels députés depuis le 31 décembre 2008. La deuxième résolution appelle à l’organisation du prochain référendum et le projet de la nouvelle Constitution. Egalement en bonne place, la sécurité pour tous et la relecture de certains articles de l’Accord de paix d’Alger de 2015 font partie des résolutions. Les participants...

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