Scolarisation des enfants handicapés : le Cameroun partage son expérience à Abidjan

Un projet sur les écoles inclusives présenté au cours de la Conférence d’Afrique francophone sur les données ouvertes, organisée du 17 au 19 décembre en Côte d’Ivoire.

Les données ouvertes, c’est la possibilité pour les citoyens de contrôler et de suivre de près les actions implémentées dans leurs communautés. Ces actions émanent du politique, de l’exécutif ou du législatif. En Afrique francophone, une communauté se bâtit progressivement autour de ce concept. Du 17 au 19 décembre 2019, Abidjan en Côte d’Ivoire a accueilli la deuxième édition de la Conférence d’Afrique francophone sur les données ouvertes (Cafdo). Trois jours pour mener à terme des projets de cartographie de différents secteurs d’activité, mettre en compétition six projets liés à l’éducation et la santé dans divers pays et en savoir plus sur la philosophie des données ouvertes. Pour cette édition, il s’est agi de passer des principes à l’action.
L’événement organisé avec l’appui de l’International Aid of Transparence Initiative (IATI) a d’abord permis à cinq pays de s’affronter à travers six projets se servant de données ouvertes pour proposer un suivi évaluation. Mieux, créer un lien entre ces données et le quotidien des citoyens. Le but étant d’encourager la transparence et la redevabilité dans l’utilisation de l’aide au développement. Le Cameroun a pris part à la compétition en proposant un projet sur la cartographie des écoles publiques inclusives pour enfants vivant avec un handicap. Le projet en cours dans le pays depuis 2017 bénéficie d’un financement du gouvernement irlandais de cinq ans. Avec ce projet, le Cameroun a terminé 3e au classement, derrière le Burkina Faso en tête et la Côte d’Ivoire, 2e.
En marge de ce hackaton de trois jours, la Cafdo a également servi de cadre...

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