Retour des congés : embouteillages dans les transports

A Yaoundé, les mouvements de voyageurs se multiplient depuis vendredi dernier, au lendemain des fêtes de fin d’année.

Gare routière de Mvan, ce dimanche 5 janvier 2020. Il est à peine 7h du matin. Déjà la plupart des salles d’attente dans les compagnies de voyages sont bondées. Toutes les 30 minutes quasiment, un bus est sur le départ. A l’agence « Princesse Voyages » qui propose des offres haut de gamme, le quatrième bus est sur le point de partir. « Nous avons eu des départs à 5h, 5h30 et 6h. De nombreux voyageurs sont venus très tôt pour avoir une chance de partir, au regard de l’affluence », assure le chef d’agence. Les files d’attente ne cessent de s’allonger devant les guichets au fur et à mesure que les heures passent. Et dans certaines compagnies, des bus font déjà défaut. Il faut attendre les arrivées, pour recommencer à embarquer les voyageurs.
Cette gare routière, faut-il le rappeler, permet de desservir les villes de Douala, Buea, Ebolowa, Sangmelima, Bertoua, Ngaoundéré, respectivement dans les régions du Littoral, Sud-Ouest, Sud-Est, Sud, Est, Adamaoua. Jeunes et moins jeunes convergent par centaines en ces lieux pour retourner qui dans sa ville, qui dans son village et obtenir une place dans le bus n’est pas la chose la plus aisée en ce moment. « Je suis ici depuis 6h du matin et j’ai réussi à payer mon billet. Mais l’on me fait comprendre que les trois cars de transport sont pleins. Donc, je dois attendre l’arrivée d’un éventuel bus. Je dois impérativement voyager aujourd’hui parce que j’ai une évaluation au lycée demain (Ndlr, aujourd’hui) », explique Marc N., élève en classe de terminale dans un lyc&...

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