Musique : Cysoul, grandeur nature

Le jeune artiste a donné un spectacle à l’Institut français antenne de Yaoundé le 24 janvier dernier

Du live pour les amateurs de sensations vraies, efficaces et sans filtre. C’est le show façon Cysoul. Confiant, captivant, entrainant. Des mots résumant suffisamment la performance de ce jeune artiste récemment sous les feux des projecteurs, pour avoir été l’un des finalistes 2019 du Prix Découvertes RFI.

Au cours de son spectacle le 24 janvier dernier à l’Institut français du Cameroun (IFC) antenne de Yaoundé, des spectateurs, ses « Souldiers » (nom de ses fans), mués en chanteurs pour la circonstance, reprenaient ses titres en chœur. Tous étaient guidés par un chanteur qui a su puiser en lui tout ce qu’il a de meilleur, notamment des extraits de son album « Akiba ». Que fallait-il de plus ? Ce spectacle de trois heures était un moment de pur bonheur. Le petit Cysoul a bien grandi. Artistiquement plus mature, il semble avoir tiré les leçons de ses débuts il y a un an sur scène, à l’occasion de son spectacle donné dans le cadre du Prix Goethe Découverte dont il était l’un des lauréats. Il a offert une prestation de haute facture, malgré quelques « fractures ». Les 38 minutes de retard, par exemple, auraient pu être évitées, tout comme ces deux heures accordées à la première partie du spectacle. Il y a donc eu cette amertume, légère, parce que entre rap, soul, Rnb, slam, danse… l’ambiance était dense. Le public a pu découvrir de jeunes talents prometteurs. Manasse La Rage, la « bête » de scène ; Jordan Lemonstre, la machine à punchlines; Ndachi, le lover (vainqueur du concours musical Mützig); Ellano Boss plutôt osé; Evina la belle au cocktail de décibels… La prestation du chanteur a tenu la pr...

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