Produits industriels : la Cemac à l’heure de la préférence communautaire

Le Comité régional de l’Origine a ouvert cinq jours de travaux ce 20 février à Douala.

« Il est important que nous commercions entre nous. » Le président de la Commission de la Cemac, le Pr. Daniel Ona Ondo, est revenu à plusieurs reprises sur la question. Les pays membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale doivent davantage s’intégrer au plan économique, commercial et industriel. Le Pr. Ona Ondo s’exprimait ainsi à Douala hier, 20 février, à l’ouverture de cinq jours de travaux du Comité régional de l’Origine. Un organe de la Cemac auquel vont être soumis 304 produits issus de 25 entreprises de la sous-région (dont 210 produits pour 15 entreprises camerounaises), des biens et services candidats à la libre circulation dans l’espace régional.
« Nous souffrons aujourd’hui d’un déficit en viande carnée, alors qu’au Tchad, au Cameroun, en République centrafricaine, il y a suffisamment de bétail », a indiqué le président de la Commission de la Cemac. Face à un tel tableau, l’ambition serait donc de développer l’industrie bovine locale dans les pays disposant du cheptel, au lieu de continuer à importer de la viande… « Les chefs d’Etat ont prescrit la recherche d’investisseurs pour des projets sous-régionaux », va ajouter le Pr. Ona Ondo.
Dans le domaine alimentaire comme dans d’autres cosmétique, bâtiment et travaux publics, agro-industrie, industrie brassicole, etc. , le Comité régional d’Origine va donc examiner les dossiers sollicitant l’agrément Cemac sur la base de critères fixés au niveau sous-régional, afin de déterminer le pays d’origine de chacun des biens et services pouvant circuler dans l’espace communautaire – lesdits critères sont appelés règles d’origine.
Au sein de la Cemac, on estime que l...

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