Formation en chirurgie endoscopique en gynécologie : les contours du diplôme international

Issu d’une convention signée il y a un an entre la Société internationale de chirurgie endoscopique (ISGE), l’Université de Yaoundé I (UYI), le Centre hospitalier de recherche appliquée en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), le diplôme universitaire international de chirurgie endoscopique en gynécologie a été solennellement lancé mardi à Yaoundé, en présence des représentants des différentes parties. Le diplôme, qui consacre la maîtrise de la chirurgie à ventre fermé, ouvre de nouvelles perspectives à des générations de professionnels de la santé. Pr. Jean Marie Kasia, administrateur directeur général du Chracerh, porteur de la vision, éclaire l’opinion publique.

Professeur, vous avez lancé la première session du diplôme universitaire international de chirurgie endoscopique en gynécologie. A qui est ouverte cette formation ?

Elle est ouverte aux gynécologues, aux juro-gynécologues, donc ceux qui ont le diplôme de spécialité, les anesthésistes, et bien évidemment aux infirmiers de bloc opératoire qui soutiennent les dans les services. Vous savez que le gynécologue qui opère ne le fait pas seul.

 

Concrètement, comment se déroulera le programme de formation ?

La durée de la formation est de deux ans, repartie en huit modules. Chaque année, il y a deux sessions intensives qui sont organisées. Chacune dure deux semaines. Et pendant lesdites sessions, on fait 25% de cours théoriques associés aux travaux dirigés en laboratoire, c’est-à-dire avec les simulateurs. Il y a 75% de pratique. Dans le cadre de ces exercices, nous sommes vraiment au bloc opératoire. Du matin jusqu’au soir, on ne fait que la chirurgie. On ne prend pas plus de 20 candidats par promotion, pour permettre aux apprenants de toucher du doigt, de se faire la main. Puisqu’il s’agit d’un compagnonnage, on leur prend la main pour qu’ils acquièrent des capacités, la dextérité de sorte qu’à la fin de cette session, l’apprenant soit capable de réaliser tout ce qu’on lui a appris. Donc, l’objectif en fait, ce qu’au bout de deux ans les gens soient capables d’opérer un certains types d’interventions. La gynécologie a beaucoup de pathologies, et la prise en charge de certaines de ces pathologies est chirurgicale. Mais l’idéal c’est que 80% de ces prises en charge soient faites par chirurgie endoscopique. Donc au bout de deux ans, l’apprenant doit être capable de réaliser au moins 80% de prise en charge desdites pathologies par la chirurgie.

C’est un vaste projet de transfert de technologies que vous engagez là. D’où viennent les formateurs ?

Les formateurs viennent du monde entier ; d’Afrique...

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