Pour une approche holistique

Les exposés présentés jeudi dernier à Yaoundé par les ministres en charge du secteur éducatif sur l’état de la violence dans les établissements relevant de leurs domaines de compétence respectifs, assortis de propositions de solutions, montrent à quel point le phénomène est à la fois prégnant et complexe. Au regard de son ampleur, de ses multiples origines ainsi que de la diversité des acteurs impliqués, il faut réduire sans délai à sa plus simple expression cette violence maintes fois décriée, en mettant en place une stratégie impliquant tous les maillons de la chaine. Tant il est vrai que les établissements scolaires et universitaires n’évoluent pas en vase clos. Ils sont avant tout le reflet des sociétés et communautés locales dont ils font partie et en dépendent. Par conséquent, le moyen le plus viable de combattre la violence à l’école devrait privilégier l’approche holistique.                                                                                                                               De ce point de vue, il faut prendre en compte les propositions de solution pertinentes présentées par  les membres du gouvernement concernés. Notamment, en luttant contre la consommation par les apprenants des boissons alcoolisées et des stupéfiants, en construisant des clôtures d’enceinte autour des établissements scolaires pour mieux contrôler les points d’entrée, en  renforçant le suivi effectif des élèves par leurs parents qui sont nombreux à avoir démissionné de leurs responsabilités, en mettant en place un cadre de concertation plus fécond entre l’école et les autres membres de la communauté éducative, en adoptant un code de conduite à l’intention des enseignants et du personnel administratif d’encadrement, en  menant des campagnes de prévention et de  sensibilisation en milieu scolaire sur la culture de la paix, la non-violence et le civisme, en améliorant les capacités d’accueil par la construction de nouvelles salles de classe pour réduire les effectifs de plus en plus pléthoriques, etc.                       En outre, les prescriptions du Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute,  relatives à la fouille systématique des élèves et des cartables en leur possession, tout comme le déploiement des dispositifs de vidéosurveillance, devraient être mises en œuvre assez rapidement. A cet effet, une partie des budgets d’investissement des établissements ainsi que des fonds collectés...

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