Bafoussam : les maires prêtent serment

Ce rituel accompli vendredi dernier au Tribunal de grande instance de la Mifi, octroie à ces nouveaux élus, les aptitudes pour exercer leurs missions d’officiers d’état civil.

« Je le jure ». 18 personnalités, la main droite levée, vont l’une après l’autre, prononcer cette phrase en guise de prestation de serment comme officier d’état civil, le vendredi 6 mars 2020, dans la salle d’audience du tribunal de première et de grande instance de Bafoussam. Vont se succéder devant le prétoire pour ce rituel, d’abord, Roger Tafam, le maire de la ville, suivi par ses deux adjoints. Viendront ensuite dans l’ordre, Cyrille Ngnang, le maire de la commune d’arrondissement de Bafoussam I suivi de ses six adjoints, Levis Kegni Kout, maire de la commune d’arrondissement de Bafoussam II et ses quatre adjoints et enfin Daniel Ndefonkou, maire de la commune d’arrondissement de Bafoussam III qu’accompagnaient ses deux adjoints.
Dans une salle comble, avec en bonne place les chefs traditionnels de la Mifi, les autorités administratives et de nombreux autres témoins, le procureur de la République près des Tribunaux de première instance de Bafoussam et de grande instance de la Mifi, Jean Marie Badoana, va dans son réquisitoire, inviter les nouveaux maires élus, à respecter scrupuleusement la loi et rien que la loi lors de l’exercice de leurs fonctions d’officier d’état civil. Ils doivent pour cela, veiller à ce que « les actes qu’ils signent ne soient susceptibles d’aucune contestation ». Une rigueur devant mettre en péril les actions néfastes ayant entaché la qualité des états civils au Cameroun. Ces magistrats municipaux assermentés, doivent pour cela, travailler en synergie avec la justice, le Bureau national de l’état civil, l’administration, les hôpitaux, et...

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